une virée à bicyclette en territoire "toucan"

Seulement 20% de ce que nous souhaitions visiter durant notre séjour aux Galapagos nous aura été accessible jusqu'à présent ! Mais nous ne nous sommes pas laissé démonter et malgré le confinement, nous avons mitraillé ! Un premier album de nos errances dans l'archipel des Galapagos ! Qui sait s'il n'y en aura pas d'autres, selon le temps que nous resterons confinés ici ;-) Le lien vers les photos ici .

Compte-à-rebours Jusque là tout c'était enchaîné plus ou moins sans accroc, malgré un timing plutôt serré : - Une arrivée en Equateur par la frontière terrestre colombienne, la veille de la mise en quarantaine systématique des nouveaux entrants, - Une annulation du billet d'avion aller par la compagnie, 10h avant le décollage, pour finalement procéder en urgence à un échange avec une compagnie partenaire, - Un transfert entre Quito et l'île de Santa Cruz le 13 mars, la veille encore de la mise en quarantaine systématique des nouveaux entrants ! Bref, à ce rythme on devait avoir les Galapagos pour nous seuls ;) On passe deux jours et demi sur l'île de Santa Cruz, l'occasion de prendre la mesure du potentiel ! Des iguanes de lave qui se prélassent au bord de l'eau, des tortues terrestres véritablement énormes, des tortues marines presque aussi grandes, des bébés requins qui viennent chercher les poissons jusqu'à la plage... Après une telle introdu...

Here we are ! Donc nous voilà arrivés à Ciudad de Panama, le point final de la première partie du voyage : la traversée de l'Amérique Centrale. Simplement, comme ceux qui auront lus les articles le savent déjà (ah bon, fallait lire? y'avait pas que des photos?...), nous nous sommes vraiment régalés pendant ces 4 mois passés entre jungle impénétrable, volcans hyperactifs et plages paradisiaques, immergés dans une faune abondante et colorée, une flore luxuriante, le tout au contact d'une population accueillante et bienveillante et sous un ciel azur, peut-être bien même trop azur :-) Non, non, ce n'est pas "too much", juste la réalité de notre quotidien de cyclo-explorateurs ;-) Les Stats Parce que j'aime beaucoup les statistiques (même celles qui ne servent à rien), voici quelques chiffres: 4 mois de voyage ou 126 jours sur les routes d'Amérique Centrale 4500km roulés en débardeur short et sandales, 37000mD+ grimpés à la sueur de nos mollets...

Petite digression pour évoquer notre trajet Panama-Quito, un itinéraire un peu "sport" en juste 33h ! Départ en van pour l'aéroport de Panama City (avec un changement taxi au milieu), là comme on a pris une compagnie lowcost (qui ferait pâlir nos propres lowcost européennes !) la pesée est rigoureuse : les sac à main sont même pesés et passés au gabarit... et si ça dépasse, il faut mettre du scotch pour le comprimer ! Le carton de vélo devait faire 32kg, on était respectivement à 40kg et 36kg, bref ce fut l’expédition pour réouvrir les cartons et reremplir les sacs cabines en plein milieu du terminal... au final, on est arrivé au taquet du poids, on peut donc dire qu'on trimbale en permanence, vélo compris, 96kg à nous deux ! Arrivée à Cali (Colombie) efficace, puis taxi pour la gare routière (toujours un peu sport de trouver un taxi capable de transporter nos 2 cartons de vélo !), 5min pour faire le plein dans une boulangerie, puis 14h30 de bus de nuit jusqu...

Pour une fois, la difficulté dans la sélection des photos viendra du faible nombre de photos prises durant cette traversée du Panama :-) Voici donc quelques photos pour vous illustrer l'article correspondant. Lien vers les photos ici.

Avec le Costa Rica, dont vous avez dû apprécier les photos et le compte rendu sarcastique de Tiphaine, la barre avait été mise très haute ! Les chances du Panama pour nous éblouir de sa nature et sa culture étaient faibles et sans vouloir vous empêcher d’aller plus loin dans l’article, la déception a été plutôt grande. Il faut le dire Panama est connu pour son canal, ses chapeaux, ses paradis fiscaux, et ses nombreuses îles pour faire de la plongée. En dehors de cela, il ne reste qu’une route, la panaméricaine (qui n’a jamais aussi bien portée son nom), traversant des villes et centres commerciaux à l’américaine où débarquent les panaméens dans leurs pickups rutilants. Bref, rien qui fasse rêver mais il nous fallait cependant rejoindre Ciudad de Panama pour clôturer la première partie du voyage et la traversée de l’Amérique Centrale. Du coup, l’autoroute 2x2 voies sur 450km, c’était pour qui ? Pour bibi ! Coup de chance il y avait un large bas-côté pour notre sécurité ! Rincés par l...