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La vraie histoire du Bélize, par Tiphaine



Comment parler du Bélize sans évoquer notre splendide seconde journée ? Les béliziens roulant fort vite sur leur artère principale, il fut décider de prendre un itinéraire “détourné”... Oliv me met en confiance en brandissant la carte touristique donnée à la frontière, carte qui doit présenter 5 routes au total dont seulement deux dans la partie nord que nous allons traverser. Bien sur, je remarque immédiatement le dessin d’alligator dans la zone évoquée, mais Oliv s’offusque et appuie que la route passe bien plus à gauche que le dessin et que “c’est bien connu” le crocodile ne se déplace pas sur de grande distance car il a les pattes trop courtes et que sa queue qui traîne au sol le gène. Bref, je cède.

La route secondaire était, en fait, une piste de terre pleine d’ornières, il faut dire qu’il pleut en moyenne la moitié du mois au Bélize. Mais comme dit Oliv ce fut l’occasion de voir plein d’animaux : renard, petit tapir, et fesse de singe qui traverse la route. Enfin, pas pour moi car j’étais derrière en train d’essayer d’éviter les cailloux, pierres, blocs et autres flaques d’eau.

Le seul animal que j’ai bien vu était mort. Un adorable bébé crocodile étendu, mort mais tout frais, intact, sur la route à coté d’une grande flaque d’eau. Flaque qui m’a immédiatement évoqué un marécage, nauséabond et dangereux. Mais qu’il a fallu traverser.
C’est bien connu, celui qui choisit l’itinéraire trace la route le premier. Je suis donc restée prudemment en retrait pendant qu’Olivier tâtait de sa roue la tête de croco pour vérifier que celui-ci nous avait effectivement bien quitté et s’enfonçait donc dans la boue pour traverser les quelques mètres inondés. J’aime autant vous dire qu’il avait cessé les fanfaronnades ! Pas de maman crocodile, je me suis donc moi-même engagée…


Il faudra attendre deux grosses journée et plus de 150 km avant qu’il ne m’avoue qu’on était passé fissa (d’où l’absence de photo), car il y avait à coté de l’adorable bébé crocodile, une trace de patte toute fraîche et bien plus grande… la maman crocodile tant redoutée ?


Tout ça pour finir sur un cul de sac 30 km plus loin, car globalement, même si les béliziens ont du payer la route, ils ne l’ont pas réalisée. Mais ça ne les a pas gênés pour autant de la tracer sur la carte touristique… Merci !

Qu’en retenir :

  • Au Bélize, les routes secondaires sont des pistes à tracteur,
  • Plus globalement, au Bélize : les routes secondaires n’existent pas et finissent par mourir petit à petit mangées par la végétation,
  • Que les crocodiles se déplacent,
  • Que quand Tiphaine est en période de stress elle focalise, et à tendance à oublier de s’intéresser aux détails importants (la patte fraîche de maman crocodile notamment),
  • Que quand Oliv me dit “on va peut être y aller”, c’est que doit puer un peu comme coin.

Commentaires

  1. On finirait presque par croire qu'Olivier a eu besoin de pimenter un voyage qui prenait décidément une allure trop Club Med, non ?!
    ACl

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